Départ de la cale de Térénez à 9h00 avec Jean, un client luxembourgeois.
Le soleil est avec nous mais une belle brise établie d’Ouest et un baromètre en chute libre me laissent craindre des conditions de pêche difficiles pour Jean qui fait ses premières armes au bar à la mouche.

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Les dérives au jusant sur les parcs permettent la capture de barsets mais le vent rend la tâche ardue pour mon hôte qui ne lâche pourtant pas “le morceau”.
Le pique nique est le bienvenu pour recharger les batteries et ménager un bras un peu “endolori”.
Le temps se dégrade et comme souvent chez nous, les saisons défilent en quelques heures au fil de la marée.
Le vent forcit en tout début de montante et Jean me demande de le relayer quelques minutes, histoire de récupérer entre deux séries de lancer dans le vent et le clapot.
Je m’exécute et dans une petite crique rocheuse, j’ai la chance de faire la démonstration de l’efficacité de la mouche pour le bar et capture un poisson moyen : 50 cm pour 1k200.

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Jean est ravi et cela le remotive pour la fin de la journée qui lui permettra de capturer un barset et d’enregistrer plusieurs touches de bars, orphies et autres maquereaux.

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La conclusion de cette journée s’adresse à tous ceux que l’expérience d’une journée à mon bord tente : un bon niveau de maîtrise du lancer est préférable afin de profiter au mieux de ma logistique et de ma connaissance des territoires de pêche.

Etre capable de lancer régulièrement à 15-20 mètres, soit les 2/3 d’une ligne à mouche mer (35 m) avec des cannes de puissance 7 à 9 permet d’augmenter grandement ses chances de succès et de prétendre à la capture de nombreux poissons et d’augmenter ses chances de séduire un ou plusieurs bars de belle taille.

Les habitués de la pêche en réservoir, du saumon ou du brochet à la mouche ne rencontrent généralement pas de difficulté à s’adapter aux conditions de pêche en mer, même si le vent souffle légèrement.

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Pour ceux qui n’ont jamais pêché à la mouche ailleurs qu’en rivière et toujours avec des cannes légères à truite (puissance 4 à 5), je conseille au minimum une session préalable d’une demi-journée d’apprentissage de la double traction et de familiarisation avec le matériel spécifique “mer”.
J’organise ce type de prestation à terre sur plan d’eau.

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